La lutte pour la mémoire

Pour que nul n’oublie, Djazairouna met en place des actions relatives à la culture de la mémoire, notamment : 

– Le recueil des témoignages livrés par les rescapés des massacres et les proches des victimes assassinées,  et son enregistrement  sur différents supports (écrit, audio et audiovisuel) selon la volonté des victimes.

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– Les posts sur le Groupe Facebook «Djazairouna », créé pour rendre hommage à toutes les victimes du terrorisme islamiste à travers des publications régulières des photos des victimes, leurs histoires, et les circonstances de leurs assassinats et/ou disparation. groupe Facebook Djazairouna 

– La Préparation des assises nationales de la mémoire :

  1. a) Première édition, le 1er et 2 Novembre 2016, la première journée a été consacrée à la projection de trois films, relatant les violences commises durant les années 1990, suivis de débats. Il s’agit de « Mémoire de scène » du réalisateur Abderrahim Laalaloui, « El Manara » de Belkacem Hadjadj et « L’Héroïne » de Cherif Aggoune. En présence de plus de 250 personnes, dont les réalisateurs des trois films, des cinéastes, des victimes de terrorisme de la wilaya de Blida et des représentants de la société civile et plusieurs journalistes. 

La deuxième journée a été consacrée à la conférence-débat, dont des témoignages de familles de victimes du terrorisme subis depuis 20 ans et plus. En effet c’était réservé au profit des proches de victimes des années 93, 94, 95, et  96. Ensuite c’était les acteurs de première ligne de la décennie rouge, journalistes, d’anciens cadres des services de sécurité et de l’Etat, et aussi des chercheurs et des universitaires. En présence d’une assistance composée essentiellement de professionnels du cinéma dans le débat.

 

  1. b) Deuxième édition, le 1er Novembre 2017, avec le concours de l’université de Birminghamet de la fondation Britannique Leverhulme, dans le cadre d’une étude menée par le professeur Anissa Daoudi, relative aux viols et violences  terroristes; et avec la participation des écrivains (es), des universitaires, des chercheurs, des journalistes et des artistes, notamment : Malika BOUSOUF : journaliste & écrivaine ; Cherifa BOUATTA : chercheur & professeur à l’université ; Karima BEN DERADJ : sociologue et professeur à l’université ; Ahmida AAYACHI : journaliste ;  Fadhela FAROUK : écrivaine ;  Said DJAB ELKHIR : chercheur ; Youcef KHATIBI : journaliste ; Denis MARTINEZ : peintre ; NAHAB Ouahid : artiste de théâtre et réalisateur. Cette journée a été consacré à l’organisation d’un atelier d’écriture intitulé « Douleurs de mémoire », où trois (03) groupes composés chacun : d’un(e) écrivain(e), d’un(e) universitaire/journaliste, d’une psychologue et d’un(e) rapporteur(e), ont rencontré un nombre de 40 victimes de terrorisme, afin d’enregistrer leurs témoignages d’actes terroristes dont ils étaient victimes. 

Les objectifs de cet atelier sont : 

– Utiliser l’écriture comme moyen d’expression des douleurs de la mémoire 

– Fournir une opportunité aux femmes survivantes des crimes de la décennie rouge, d’exprimer leurs expériences et résistances en face des crimes qu’elles ont subis, et de ce qu’elles vivent encore. 

– Écrire la mémoire dans plusieurs langues, notamment l’arabe, le français et l’anglais. 

– Diffuser des récits féminins afin d’archiver l’histoire de ces femmes.

     

    c) Troisième édition, le 1er Novembre 2018 ; la première journée a été consacrée à la restitution des travaux des écrivains, qui ont écouté les victimes durant les éditions précédentes 2016 et 2017. Suivie de la présentation du Roman de Mr Said Khatibi intitulé «حطب سراييف» l’écrivain, a fait  un parallèle entre les victimes de Sarayevo  et celles de la décennie rouge de Ouled Yaich.  

    La deuxième journée a été consacrée à la projection du film «Maintenant ils peuvent venir» du cinéaste Salem Brahimi. Le film retrace les événements de la fin des années 80 en Algérie, où le socialisme meurt et l’islamisme d’importation afghane s’installe. «Sur injonction de sa mère, Nour Eddine épouse la belle Yasmina.

    Étaient présent.e.s à cette troisième édition,  des membres de Djazairouna, des universitaires, des psychologues, des écrivain.e.s venu.e.s de; Liban, de Grande-Bretagne, de Bosnie, de France et de différentes villes d’Algérie.  

       

      1. d) Quatrième édition, le 2 et 3 Novembre 2019, la première journée a été consacrée au thème “Art et Mémoire” avec la mise en place de l’atelier intitulé «Comment traduire la mémoire des années 90 en production artistique», en présence d’artistes, d’écrivain.e.s, de cinéastes, et de féministes, tous et toutes concernées par la lutte contre l’oubli. 

      A cet effet, trois articles de presse de la journaliste Malika Boussouf, o t été publiés sur le quotidien (Le soir d’Algérie):

      1-     Titre du 1er article ; Mémoire et transmission en parallèle

      2-     Titre du 2ème article ; Quand la mémoire fait défaut

      3-     Titre du 3ème article ; Pourquoi il est important de témoigner

      La deuxième journée a été consacrée à la projection du film «Rachida», en présence d’une centaine de victimes et représentantes de la société civile, suivi de la présentation du livre «Algérie, le prix de l’oubli» par son auteure, l’écrivaine Souad Belhadad,  qui a repris des témoignages forts et émouvants, de victimes du terrorisme de la wilaya de Blida qui ont vécu dans la terreur, et qui se sont retrouvées dans un total isolement et une profonde solitude face à l’exigence d’une politique “de l’oubli” à tout prix, imposée par l’Etat.

      Lien vers la section Communication et médiathèque- photos & vidéos – Journées mémoire

      Noms des fichiers photos : 

      – journées mémoire 2019

      e) Cinquième édition, le 27 Octobre 2021, consacrée à la projection du film «Rachida», de Yamina Bachir-Chouikh, premier long-métrage de la réalisatrice sur les femmes face aux violences terroristes, en présence de plusieurs personnalités, dont : des cinéastes, représentant.e.s de la société civile, des défenseur.e.s des Droits de la Personne, des artistes, des étudiant.e.s, des victimes du terrorisme, des journalistes, des élu.e.s, … etc. La séance de projection a été ouverte par le réalisateur cinématographique, Mr Ahmed Bedjaoui, qui a présenté le film et a animé les débats.