La cellule socio-psycho-juridique est mise en place depuis l’année 1998 aux fins d’une prise en charge psychologique et juridique, au profit des victimes du terrorisme, et suite à l’écho très positif de la cellule auprès des citoyen.ne.s de la Wilaya de Blida, l’association a décidé d’élargir la prise en charge au profit d’autres victimes de violence telles que les femmes et les enfants victimes de toutes les autres formes de violence. La cellule est composée d’une équipe pluridisciplinaire constituée ; d’un agent d’accueil, d’une assistante sociale, d’une secrétaire, de deux psychologues et de trois juristes qui travaillent en collaboration avec un avocat. La cellule est chargée de :
- l’Accueil, l’écoute, et l’orientation.
- l’Accompagnement des victimes dans les démarches administratives et juridiques.
Le travail des juristes consiste à : l’écoute et la rédaction des requêtes au profit des écoutées parmi les victimes du terrorisme et les femmes victimes des autres formes de violences dans un premier temps, ensuite l’étude des cas pour établir des stratégies d’actions juridiques et administratives au profit de chaque cas, comme suit :
– Des correspondances administratives et requêtes, sont adressées aux administrations compétentes par l’association es qualité, ou au nom de la victime lorsque cette dernière habite hors de la circonscription de wilaya de Blida.
– Des sorties sur terrain sont effectuées, pour prise de contact avec les représentants des institutions et administrations compétentes en quête d’informations relatives au dossier/cas de la victime concernée.
– Assurer l’accompagnement des victimes analphabètes, vers les institutions/administrations, afin de faire part de leurs revendications.
– Assurer le suivi des affaires directement avec l’avocat, et éventuellement compléter les dossiers pour l’instruction, après avoir informé les intéressés, et récupération des documents à produire.
- La prise en charge psychologique.
Les psychologues prennent en charge les victimes du terrorisme, et les femmes/enfants victimes d’autres formes de violences, elles leur organisent des groupes de parole, et elles poursuivent leurs consultations individuelles sur rendez-vous.
- Rôle de l’assistante sociale.
En collaboration avec les autres membres de la cellule socio-psycho-juridique, l’assistante sociale identifie les besoins des victimes du terrorisme, et les femmes/enfants victimes d’autres formes de violences, notamment en matière d’aide matérielle et/ou financière (denrées alimentaires, vêtements, médicaments/matériel médical, couffin de Ramadan… etc), d’orientation et/ou d’accompagnement vers les institutions/administrations compétentes (sanitaires, éducatives, formatives, de solidarité…etc).